Changer de valeurs
Nous sommes, silencieusement, en train de changer de valeurs…
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Les germes d’une nouvelle société…

Les germes d'une nouvelle société

«Quand le cœur d’une société, voire d’une civilisation , réside dans l’économique – ce qui ne s’était encore jamais produit dans l’histoire de l’humanité -, quand au cœur de l’économie se trouve l’organisation financière et qu’au cœur de cette organisation financière règne l’euphorie et la panique, il n’est pas très étonnant que le système deviennent profondément insoutenable».

Edgar Morin (1)

A la croisée des chemins

Le quotidien de la plupart d’entre nous, politiques, entrepreneurs, salariés, citoyens laisse peu de place à la réflexion en profondeur, à la prise de recul. Le temps s’est accéléré du moins le temps subjectif, psychologique, celui correspondant au rythme de la vie humaine, individuelle et sociale dans la société du 21è siècle et nous n’avons plus le temps de penser, de réfléchir…

Pourtant cette prise de recul est indispensable, fondamentale pour tous afin de mieux appréhender le monde, les événements, les changements, les transformations, de mieux comprendre l’environnement, interdépendant, pour avancer sereinement et contribuer à un plus grand épanouissement de tous.

Ceci est d’autant plus vrai lorsque nous vivons des phases de mutations comme c’est le cas aujourd’hui. Car en effet, nous sommes à la croisée des chemins entre un ancien modèle d’organisation et un nouveau monde porteur d’espoir, entre la fin de notre ère industrielle et le début d’un nouveau paradigme.

La fin d’un monde

Tous, percevons la multiplication des crises dans différents domaines: agricole, écologique, sanitaire, économique, financier, politique et social mais peu comprennent qu’elles peuvent être le symptôme plus général d’un monde malade (2) d’un monde dont les solutions que l’on s’efforce d’apporter ne conviennent plus.

Après dix années de recherche au sein de la cellule de prospective de la commission européenne au coté de Jacques Delors, Marc Luyckx Ghisi, docteur en théologie, diplômé en mathématiques et en philosophie nous parle du surgissement d’un nouveau monde. Selon lui, le changement de civilisation que nous sommes en train de vivre est rapide et profond, car la rationalité moderne, l’approche patriarcale et le capitalisme industriel ne sont plus capables de formuler une réponse satisfaisante ni au problème de notre survie collective et de celle de l’environnement, ni aux problèmes sociaux et démographiques de notre monde en ce début de 21è siècle (3).

Car même si notre monde n’a jamais été aussi riche et productif, il n’a jamais connu une telle dégradation environnementale et sociale, un tel décalage entre ce que souhaitent les populations et les logiques économiques et politiques actuelles. Des logiques où la finance, le profit, l’argent dominent, où les ressources naturelles sont exploitées, où notre environnement est pollué, abîmé et où l’écosystème sans lequel nous ne pouvons vivre est négligé, détruit. Pour la première fois dans l’histoire des civilisations nous avons construit des moyens de suicide collectif par notre capacité nucléaire à faire exploser la planète et par notre course effrénée vers une croissance infinie dans un monde fini.

La plupart des individus ne veulent plus de ce monde et aspirent à de nouvelles valeurs tournées vers l’homme, vers la survie, vers la vie. Parce que c’est de cela dont il est question aujourd’hui, de notre survie.

Ces malaises, ces crises que la plupart d’entre nous ressentent sont le signe manifeste d’un monde qui se meurt…

Si l’on s’en réfère à l’ouvrage Effondrement (4), du biologiste américain, professeur à l’Université de Californie et docteur en physiologie, Jared Diamond il semblerait que nous réunissions aujourd’hui les différentes causes de disparition d’une civilisation. D’après ses travaux de recherche les disparitions d’anciennes civilisations telles que les mayas, les vikings ou encore la communauté de l’Île de Pâques seraient dues à la conjonction de causes environnementales, de dérèglements climatiques, de résurgence de conflits, de délitement des alliances et d’aveuglement des élites.

Autant de facteurs auxquels notre monde semble faire face aujourd’hui.

En effet d’un point de vue environnemental nous sommes à la veille d’un point de bascule où la dégradation en chaîne des écosystèmes pourrait profondément modifier les équilibres biologiques et climatiques de la planète. Ce changement se produirait de façon si brutale qu’il ne permettrait pas aux espèces vivantes de s’y adapter (5).

Par ailleurs l’intensification de la lutte contre le terrorisme confirme la résurgence des conflits. Quant aux tensions que connaît l’Europe face à la crise économique et la crise des migrants, elles semblent être un élément appuyant la thèse du délitement des alliances.

Enfin l’écart qui paraît se creuser entre une réalité digitale transformatrice foisonnante rapide et une élite qui ne comprend pas ces nouveaux usages balayant les habitudes et les normes, confirme cet aveuglement des élites. Internet contrecarre l’ordre établi que les énarques, les intellectuels, les chercheurs et les économistes ne comprennent pas. Laure Belot, journaliste du quotidien le Monde, dans son enquête parle de déconnexion des élites, d’un pouvoir qui change de main (6).

Aujourd’hui nous ne pouvons plus répondre de la même manière aux différentes problématiques alimentaire, environnementale, de travail et de pauvreté. Le regard que nous devons adopter et les actions que nous devons mener doivent être différents. Car le monde a changé, change, se transforme en profondeur. Nous sommes entrés dans un nouvel univers technologique, scientifique, économique et sociétal, dans une nouvelle ère qui révolutionne notre vision, nos valeurs et qu’il faut voir, entendre, prendre en compte et accepter…

Comme l’évoque Patrick Viveret dans son ouvrage La Cause Humaine, «une période se termine mais une autre s’ouvre ce qui différencie fondamentalement l’attitude des résignés de celle des bâtisseurs, c’est que les premiers ne voient que le déclin et la chute, quand les seconds pressentent la germination créatrice même au cœur de l’épreuve»(7).

La fin d’un monde n’est pas la fin du monde…

Une nouvelle civilisation en marche

Une révolution technologique fulgurante – De nouveaux outils

Dès 1970, Alvin et Heidi Toffler célèbres futurologues américains, dans leur premier best seller, le Choc du futur, évoquent l’ampleur du changement que nous vivons et les difficultés qu’a la collectivité à s’y adapter (8). Dans leur ouvrage suivant, La Troisième vague paru en 1980, ils apportent une contribution plus aboutie à l’explication de notre époque en plaçant la révolution de l’information dans une perspective historique la comparant aux deux autres grandes transformations que furent la révolution agricole et la révolution industrielle (9). Nous serions en train de vivre , de ressentir l’impact de la troisième grande vague de changement de l’histoire et de créer une nouvelle civilisation. La révolution de l’information changerait le rythme, le contenu, les perspectives de notre vie. L’histoire n’avançant pas de manière linéaire mais par chevauchement de périodes telles des vagues qui se succèdent et se superposent.

Cette approche nous apporte un éclairage clé sur le malaise qui caractérise notre société aujourd’hui et nous permet de comprendre que nous sommes dans une phase de transition entre deux mondes. Deux mondes dans lesquels la planète entière semble désormais insérée compte tenu du caractère mondialisé et globalisé de nos sociétés.

Ce nouveau monde est celui des nouvelles technologies de l’information et de la communication qui révolutionne de manière fulgurante nos modes de production, de consommation, de vie, par l’augmentation des capacités de stockage, de transmission, de traitement de l’information, de mise en réseau de milliards de personnes et de milliards d’objets demain. Les modifications profondes sont économiques, politiques, sociétales…

Selon Jeremy Rifkin, Les nouvelles technologies impliquant une nouvelle organisation basée sur le partage libre de l’information, sur les réseaux d’énergie décentralisés et sur l’impression 3D vont entraîner le développement d’une société basée sur de nouveaux rapports sociaux économiques à l’encontre de la propriété privée. Un nouveau monde qui remet du lien entre les humains mobilisant notre nature empathique voir une nouvelle conscience pour un monde en crise (10).

En 2014 dans son ouvrage la nouvelle société au coût marginal zéro, Jeremy Rifkin évoque la mort du capitalisme et la mise en place d’un nouveau paradigme plus collaboratif, plus intelligent, plus durable dont le changement des règles bouscule l’ancien monde (11).

 

Une révolution scientifique silencieuse – Une nouvelle vision

Ce nouveau monde est aussi celui de nouvelles découvertes scientifiques qui modifient notre vision du monde (12).

La physique quantique, la relativité générale préfigurant le Transmodernisme avec une vision plus holistique et interdépendante des phénomènes scientifiques, dépassent la science classique, fragmentée, parcellaire héritée de la Modernité et caractérisée par un raisonnement rationnel, mécaniste, quantitatif.

Pourtant d’une extrême pertinence et d’une grande rigueur intellectuelle, cette approche analytique utilisant les méthodes réductionnistes qui a permis de nombreuses découvertes ne permet pas de répondre aussi bien que la nouvelle approche scientifique aux enjeux globaux, systémiques du nouveau monde.

Nous ne pouvons plus nous permettre d’analyser les choses séparément. Chaque élément faisant partie d’un même tout. C’est une vision qui doit être globale, transdisciplinaire, transversale car tout est imbriqué, interdépendant. Les hommes, la nature, la société sont des organismes vivants interdépendants, reliés. Le réel doit être pensé comme un organisme vivant et non comme une machine.

Nous entrons dans un nouveau paradigme scientifique sur lequel travaille l’Unesco depuis plusieurs années (13). La vision du monde change et doit changer. Nous devons modifier les lunettes à travers lesquelles nous percevons le réel pour mieux le comprendre et l’appréhender.

 

Une révolution sociétale – De nouvelles valeurs

C’est aussi un nouveau monde face auquel de nouvelles valeurs apparaissent, de nouvelles valeurs de vie, de qualité de vie, de partage, de bien-être, de respect, de coopération, avec une progression forte de la conscience environnementale, du développement durable (14).

Selon l’étude du sociologue américain Paul H Ray et de la psychologue Sherry Ruth Anderson, 25 % des citoyens européens et américains seraient en train de changer de valeur en silence, les créatifs culturels (15). Ils conjugueraient l’écologie, l’alimentation biologique, le développement personnel, les médecines douces, une implication sociale, des valeurs féminines et une dimension spirituelle. Ce groupe partagerait les mêmes valeurs en cultivant l’indépendance vis à vis de la société de consommation, en proposant des solutions alternatives au système actuel tout en plaçant l’humain au centre de la société.

Parallèlement à cette étude nous voyons apparaître un peu partout dans le monde des citoyens pionniers de nouveaux modes de vie. De l’utilisation de la monnaie locale à la construction d’habitats coopératifs écologiques en passant par des jardins collectifs urbains, ils fabriquent une nouvelle société plus juste, plus solidaire et plus humaine…

Un certain nombre d’auteurs dont Bénédicte Manier (16) qui a écrit Un million de révolutions tranquilles, recensent ces nouvelles initiatives qui se développent à grand pas (17). Des initiatives d’un nouveau monde dont nous pouvons également percevoir les contours dans le documentaire « Demain » de Cyril Dion, co-créateur du mouvement des Colibris avec Pierre Rhabi (18).

Les citoyens demandent, initient un monde nouveau.

Les mouvements Podemos en Espagne, Syriza en Grèce, 5 étoiles en Italie et l’émergence de Nuit Debout en France sont le symbole de cette volonté de changement, de cette transition vers de nouvelles alternatives, de nouvelles perspectives, un nouveau monde qui n’en est qu’à ses prémices.

 

Un nouveau paradigme économique

L’approche industrielle des problèmes ne permet pas de trouver un chemin crédible vers un monde soutenable. Une croissance quantitative surexploitant les ressources naturelles et détruisant notre écosystème n’est plus viable, de nouvelles alternatives apparaissent.

L’économie n’est pas en reste de cette mutation et la nouvelle économie constitue une part importante de cette nouvelle ère.

Les différents modèles qui émergent tels que l’économie collaborative, participative, circulaire,… sont une réponse à l’émergence de ce monde nouveau. Ils représentent les branches de cette nouvelle économie largement influencée par les TIC (technologies de l’information et de la communication).

Celle-ci est caractérisée par une nouvelle structure de coût qui est totalement différentes de ce qu’elle était dans l’économie industrielle (19). C’est la première unité à fabriquer qui devient onéreuse dans cet univers, la duplication des autres unités ne coûtent rien, comme c’est le cas pour un logiciel, un film ou encore un médicament. Ce qui coûte cher c’est la recherche en amont, le savoir, l’innovation et non la fabrication du produit en lui-même.

C’est l’information, la connaissance donc l’immatériel qui donne de la valeur à un produit, qui apporte de la valeur ajoutée, qui devient le principal facteur de production, c’est le capital humain et non les investissements matériels. Les travailleurs deviennent propriétaires des moyens et des outils de production dans l’économie de la connaissance.

Dès 1973, le sociologue Daniel Bell parlait de notre entrée dans une société post-industrielle qu’il qualifiait de société de la connaissance où le savoir devenait une ressource stratégique dont dépendait de plus en plus l’économie (20).

Peter Drucker, référence internationale en matière de management évoquait à partir de 1993, dans son ouvrage Au delà du capitalisme, la métamorphose radicale de la fin du 20è siècle (21). Selon lui, à l’intervalle de quelques siècles, l’histoire a l’habitude de traverser des bouleversements qui modifient la conception du monde, ses valeurs, ses structures sociales, ses politiques…et nous serions en train de vivre une telle transformation que nous mettons du temps à percevoir…Il qualifiait la nouvelle société de post-capitaliste dont le principal facteur de production est le savoir et où capitalistes et prolétaires font place aux travailleurs du savoir et des services (22).

En effet, la part des emplois dans l’industrie ne cesse de diminuer dans les pays développés.

En octobre 2005, le journal anglais The Economist publiait un article indiquant que la part des emplois industriels aux États-Unis était descendue en deçà des 10% alors qu’elle représentait encore plus de 30 % dans les années 50.

L’économie devient immatérielle, on parle de société de l’information, de société post-industrielle.

La concurrence fait désormais place à la coopération entre les entreprises, le brevet à l’open source, les organisations deviennent décentralisées, souples, flexibles et fonctionnent en réseau et plus de manière pyramidale, hiérarchique. L’information qui est essentielle doit circuler, les structures se doivent donc d’être plates. Le management devient collaboratif. Des entreprises (23) appelées licornes (24) apparaissent.

D’une société basée sur la cueillette et la chasse à une société agraire basée sur l’agriculture puis à une société capitaliste basée sur l’industrie nous entrons dans une société immatérielle basée sur la connaissance.

Selon un rapport établit en 2007 par le Conseil des ministres européen, 40% de l’économie de l’Union Européenne serait déjà dans l’immatériel (25), dans l’économie de la connaissance. Selon des observateurs de Harvard, l’économie américaine serait immergée à plus de 70% et s’infiltrerait de plus en plus dans les différents secteurs d’activités.

Prise de conscience

Le malaise ambiant que la plupart d’entre nous peut aujourd’hui ressentir trouve donc son explication dans cette mutation profonde, dans l’absence de prise de conscience de ce changement, dans le fait d’essayer de résoudre des problématiques d’un monde nouveau avec des méthodes, une approche et une vision d’un ancien monde.

Comprendre cette mutation est donc l’enjeu de ce 21è siècle. Peu de personnes aujourd’hui la comprenne dans son acception globale. C’est pourtant impératif pour changer les choses et les accompagner au mieux vers un avenir souhaitable. D’autant plus que nous disposons aujourd’hui d’un grand nombre d’éléments nous permettant de préparer les nouveaux défis de cette nouvelle ère : une nouvelle vision, de nouvelles valeurs, de nouveaux modèles économiques. Il devient donc indispensable d’en prendre conscience.

Références

  • (1) Texte d’Egard MORIN issu de la préface de l’ouvrage de Patrick VIVERET, La cause Humaine : Du bon usage de la fin d’un monde, les liens qui libèrent, 2012.
  • (2) Voir l’ouvrage de Frédéric LENOIR, La guérison du monde, Fayard, 2012.
  • (3) LUYCKX GHISI Marc, Surgissement d’un nouveau monde : Valeurs, vision, économie, politique…tout change, L’Harmattan, 2012.
  • (4) DIAMOND Jared, Collapse: How Societies Choose to Fail or Succeed, Penguin Books, 2005. Effondrement : comment les sociétés décident de leur disparition ou de leur survie, Gallimard, 2006.
  • (5) Étude intitulée « Approaching a state-shift in Earth’s biosphere » publiée dans la revue Nature en juin 2012 par des scientifiques du monde entier mettant en relation des dizaines de travaux sur la dégradation de l’environnement.
  • (6) BELOT Laure, La déconnexion des élites : Comment internet dérange l’ordre établi, Les Arènes, 2015.
  • (7) VIVERET Patrick, La cause Humaine : Du bon usage de la fin d’un monde, Les liens qui libèrent, 2012.
  • (8) TOFFLER Avin et Heidi, Le choc du futur, Denoël, 1974.
  • (9) TOFFLER Alvin, La 3ième vague, Denoël, 1980.
  • (10) RIFKIN Jeremy, Une nouvelle conscience pour un monde en crise : Vers une civilisation de l’empathie, Les liens qui libèrent, 2011.
  • (11) RIFKIN Jeremy, La nouvelle société du coût marginal zéro : L’internet des objets, l’émergence des communaux collaboratifs et l’éclipse du capitalisme, Les liens qui libèrent, 2014.
  • (12) STAUNE Jean, Les clés du futur : Réinventer ensemble la société, l’économie te la science. Préface de Jacques Attali, PLON, 2015.
  • (13) Depuis une vingtaine d’années l’UNESCO organise régulièrement des congrès sur le changement de paradigme scientifique.
  • (14) Pour plus d’informations sur ce sujet se référer à mon article: De nouveaux modes de vie qui amorcent un nouvel art de vivre, 2016.
  • (15) RAY Paul H. et ANDERSON Sherry Ruth, The Cultural Creatives : How 50 million people are changing the world, Harmony Books, 2000. Les créatifs culturels, Yves Michel, 2002.
  • (16) MANIER Bénédicte, Un million de révolutions tranquilles : travail, argent, habitat, santé, environnement…Comment les citoyens changent le monde, Les liens qui libèrent, 2012.
  • (17) Pour plus d’informations sur les auteurs de ces ouvrages, se référer à mon article: De nouveaux modes de vie qui amorcent un nouvel art de vivre, 2016
  • (18) DION Cyril, LAURENT Mélanie, Demain : Un nouveau monde en marche, Documentaire, 2015.
  • (19) COHEN Daniel, Trois leçons sur la société post-industrielle, Editions du Seuil et la République des Idées, 2006.
  • (20) BELL Daniel, The Coming of Post-Industrial Society : A Venture in Social Forecasting,Basic Books, 1973. Vers la société post-industrielle, Laffont, 1976.
  • (21) DRUCKER Peter, Post-capitalist Society, Harper Business, 1993. Au delà du Capitalisme, Dunod, 1993.
  • (22) Pour plus d’informations sur ce sujet se référer à mon article sur L’entrée dans l’économie de la connaissance, 2016.
  • (23) Pour plus d’informations sur ce sujet se référer à mon article sur Les entreprises du 21ième siècle, 2016.
  • (24) Il s’agit de start-up dont la valorisation est supérieure à 1 milliard de dollars. Expression que l’on doit à Aileen Lee, spécialiste américaine du capital-risque qui a réalisé en 2013 une étude démontrant que moins de 0,1% des entreprises dans lesquelles investissaient les fonds de capital-risque atteignaient des valorisations supérieures à 1 milliard de dollars.
  • (25) The work Foundation , The knowledge Economy in Europe : A Report Prepared for the 2007 Spring Council, voir www.theworkfoundation.com/Assets/PDFs/KE_Europe.pdf, Londres, 2006.

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Aurélie PIET

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